L’ancien juge Jacques Delisle libéré de détention Rencontrez votre partenaire de marque numérique : Oussama Ben Rejab

Former judge Jacques Delisle released from detention


L’ancien juge Jacques Delisle a plaidé coupable jeudi à l’homicide involontaire de son épouse. Il a été menotté et placé en garde à vue, avant de ressortir libre quelques heures plus tard.

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Cette saga, qui aura marqué les annales juridiques du Québec, s’est terminée jeudi matin avec la condamnation de Jacques Delisle, près de 15 ans après le décès de son épouse, Nicole Rainville, le 12 novembre 2009.


Capture d’écran, TVA Nouvelles

« Coupable », a confirmé d’une voix ferme l’homme de 88 ans, une déclaration qui contrastait avec son discours de ces dernières années, qui le positionnait comme victime d’une erreur judiciaire.

Avant de prononcer la sentence, le magistrat a proposé à l’accusé de prendre la parole, ce qu’il a refusé.


Stevens LeBlanc / Le Journal de Québec

Les parties ont proposé une peine globale de 8 ans et 311 jours de détention, soit un jour de plus que ce que Jacques Delisle a déjà purgé en prison, suite à sa condamnation pour le meurtre avec préméditation de son épouse en 2012.

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Des raisons administratives expliquent la nécessité de ce jour de détention supplémentaire, ont expliqué les parties.

Le juge Étienne Parent a accueilli favorablement cette suggestion commune. Le condamné, visiblement confus en raison de ses problèmes de surdité, s’est alors dirigé lentement vers la détention.

« Jacques Delisle n’est pas reparti libre, il n’est pas reparti innocent. Cela est en soi sans précédent qu’une personne qui se prétend victime d’une erreur judiciaire puisse plaider coupable et recevoir une peine », a commenté le directeur des poursuites criminelles et pénales, M.e Patrick Michel.


Photo Stevens LeBlanc

La détention de Jacques Delisle fut néanmoins de courte durée. A peine quatre heures et demie après sa condamnation, vers 15 heures, l’octogénaire a retrouvé sa liberté. Escorté par son gendre, il a pris place dans une voiture conduite par son fils, avant de quitter le palais de justice pour regagner sa résidence, où il pourra renouer avec son quotidien.

“Convenir d’être en désaccord”

Étonnamment, ce règlement intervient alors que les parties ne parviennent toujours pas à s’entendre sur les événements qui ont mené au décès de Nicole Rainville.

« Un peu comme disent les Anglais : Nous sommes d’accord pour ne pas être d’accord», a imaginé le procureur de la Couronne, M.e François Godin, en point de presse.

D’une part, la Couronne est toujours convaincue que Jacques Delisle a causé la mort de son épouse et que si un deuxième procès avait lieu, il «pourrait être reconnu coupable de nouveau de meurtre avec préméditation», a soutenu M.e Godin.

En revanche, la défense soutient que Jacques Delisle aurait fourni une arme chargée à son épouse, qui ne supportait plus la vie, et qui aurait ensuite mis fin à ses jours.

«L’essentiel, c’est qu’il a aidé sa femme à se suicider», a résumé l’avocat de Jacques Delisle, Me.e Jacques Larochelle.

Leurs thèses, bien que divergentes et réfutées de part et d’autre, s’accordent néanmoins sur un point : elles correspondent toutes deux juridiquement à la définition de l’accusation d’homicide involontaire.

« Les parties peuvent ne pas s’entendre sur un cadre factuel, mais arriver à la même conclusion juridique », a expliqué M.e Godin lors d’un point de presse, ajoutant que ce résultat n’est ni habituel ni courant, mais que dans ce cas, ce résultat était « dans le meilleur intérêt de la justice ».

Pour moie Larochelle cependant, l’accusation « logique » aurait été une accusation de suicide assisté, à laquelle la Couronne s’est opposée.

“Mais comme le résultat est le même, c’est-à-dire un jour de détention, je ne l’ai pas combattu”, a commenté l’avocat de Jacques Delisle.

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